Marcel Pagnol souligne le caractère urgent de ce déplacement ministériel, initialement programmé au 20 septembre, avancé au 15 août, pour finalement se faire le 8 août (soit un trajet Paris-Briançon en 5 jours et 5 nuits en malle-poste), dans le contexte européen délicat du traité de Douvres. Marcel Pagnol identifie ce prisonnier au complice de Roux précédemment appelé « Martin », et qui sera plus tard le fameux prisonnier au Masque de fer. Il y a aussi dans la prison des valets de profession. Barbezieux écri… On lui impose le port d’un masque, auquel Marcel Pagnol ne fait pas référence au cours des précédents emprisonnements à Pignerol puis Exilles. Michel Chamillart aurait cependant révélé qu’il s’agissait d’un homme «qui avait tous les secrets de M[onsieur] Fouquet.»[74] Du Junca, « lieutenant de roi » de la Bastille, note au soir du 18 septembre 1698 l’arrivée d’ « un ancien prisonnier qu’il [Saint-Mars] av[ait] à Pignerol lequel il fait tenir toujours masqué, dont le nom ne se dit pas […] ». Il écrit en 1738 qu’il a « parlé à des gens qui l’ont servi », en citant très peu ses sources, du moins dans les extraits donnés dans l’enquête de Marcel Pagnol. Peut-être Dauger avait-il été informé du traité secret de Douvres conclu en 1669 entre Louis XIV et Charles II d’Angleterre. Il évoque la curiosité de son cousin Blainvilliers (cousin germain de Saint-Mars) qui se déguise en sentinelle afin d’aller observer le prisonnier sous la fenêtre de sa chambre, un séjour du prisonnier sur la terre du Palteau au cours du transfert de Sainte-Marguerite à la Bastille, et les témoignages de paysans voyant le prisonnier attablé avec Saint-Mars dans sa salle à manger. Il fut empoisonné en 1680. Les prisonniers (dont Matthioli) sont expédiés à Sainte-Marguerite. Selon la légende, dans la nuit qui suivi l’enterrement du Masque de fer, un homme curieux creusa la tombe pour trouver une grosse pierre à la place de la tête. Marcel Pagnol reproduit le texte de l’acte de décès, dans lequel est inscrit le nom Marchialy[58], dont le père Griffet nie l'authenticité[59]. », « le roi lui fait grâce de sa vie, à condition qu’il s’engage solennellement à garder un silence définitif ; mais dans l’intérêt de l’État, Sa Majesté est forcée de le priver de sa liberté. » Le 20 mars 1694, le prisonnier Matthioli et son valet, laissés jusque là à Pignerol, sont soudain conduits sur lîle avec deux autres prisonniers de petite condition. Dans un courrier du 23 janvier 1678 où il implore sa sœur de lui venir en aide, il se dit « détenu depuis plus de dix ans » et mourant[33]. Cependant il révèle le secret à la cour de Turin, qui se répandra jusqu’en Espagne. - Le Masque de fer, de Jean-Christian Petitfils. Marcel Pagnol en conclut qu’après l’annonce de la libération de « Dauger », Saint-Mars ne fait usage d’aucun faux nom ou pseudonyme[35]. Lagrange-Chancel, détenu sur l'île Sainte-Marguerite de 1719 à 1722, rapporte le témoignage de Lamotte-Guérin, gouverneur des îles du temps de la détention de Lagrange-Chancel, et lieutenant des îles, donc adjoint de Saint-Mars, 6 ans au moins avant le départ du prisonnier vers la Bastille. Marcel Pagnol se procure des lettres de Charles II à sa sœur par l’intermédiaire des archives des Affaires étrangères. Même le porte-clefs (Antoine Rù) le suit tout au long de sa captivité. Le prince Stuart : Lorsqu’il se présente à l’Institut jésuite de Rome comme étant le fils de Charles II ; Le valet Martin : complice du conspirateur Roux de Marcilly. Nicolas Fouquet décède à Pignerol dans la nuit du 22 au 23 mars 1680, à la suite d'un dîner auquel il est invité par l’archevêque François Paul de Neufville de Villeroy, qui reçut l’ordre de le délivrer[88]. Mot de passe oublié. Quoique populaire auprès des « forces belles dames » (Marcel Pagnol le qualifie de coureur de jupons), Barbezieux est dénoncé par Saint-Simon comme immature et irresponsable, visiblement trop jeune pour hériter du plus important des ministères. Il aurait accordé deux audiences à Roux de Marcilly, et des provinces françaises étaient promises à l’Angleterre en cas de chute de Louis XIV[24]. Le Masque de fer était un prisonnier français mort à la Bastille en 1703, et dont l'identité fait l'objet de nombreuses spéculations. Il cite un, Les véritables intentions de Charles quant à sa conversion au catholicisme restent méconnues : Il s’engage secrètement plus tard, par l’une des clauses du. Roux fut trahi, dénoncé en mai 1668, enlevé illégalement en Suisse et fait prisonnier. Portant un masque de velours aux articulations de métal, il fut d'abord enfermé sur ordre de Louis XIV en 1679 à Pignerol, dans le Piémont, puis au château d'If, dans l'île Sainte-Marguerite. Marcel Pagnol retrace, à travers diverses correspondances et les interprétations qu’il en fait, la chronologie de l’arrestation du complice qui deviendra le fameux prisonnier au Masque de fer. Louis XIV fait expédier le procès en deux jours : Roux de Marcilly sera roué vif en place publique à Paris le 21 juin 1669. Marcel Pagnol situe donc l’arrivée de « Martin » (arrêté en Angleterre) à Calais entre le 6 et le 12 juillet 1669[30]. Noté /5. ». Saint-Mars, malgré l’ordre de Louvois de le menacer de mort s’il tentait de lui parler, aurait écouté son histoire et lui aurait accordé sa confiance quant à son silence vis-à-vis de Fouquet[40]. Ainsi en octobre 1681, Saint-Mars, ses prisonniers et sa compagnie de 45 hommes, quittent Pignerol pour Exilles. « 3° Quand il allait à la messe, il avait la défense la plus expresse de parler et de montrer sa figure ; l’ordre était donné aux invalides de tirer sur lui ; […], « 4° Quand il fut mort, on brûla et fouilla tout. Matthioli et les autres restent à Pignerol. Le Secret du Masque de Fer - - Marcel Pagnol - Marcel Pagnol
Le Secret du Masque de Fer
Le 19 novembre 1703, au terme d'une longue captivité, est mort à la Bastille un prisonnier dont nul ne connaissait le nom ni le motif de l'incarcération.
Marcel Pagnol a tenté de percer le secret. Aujourd'hui sur Rakuten, 65 Le Secret Du Masque De Fer vous attendent au sein de notre rayon . Pagnol réfute cette thèse dans la mesure où il estime que Colbert n’a pu le contacter, que Lauzun n’a jamais pu le rencontrer (Saint-Mars y veille scrupuleusement), et que le prisonnier n’aurait pu se procurer des drogues. Fouquet est alors conduit sous la garde de d’Artagnan à la prison de Pignerol. Louis XIV a été obéi. Le 18 août 1679, Louvois écrit à Saint-Mars pour convoquer son lieutenant Blainvilliers, afin sans doute de transmettre des ordres secrets sans les écrire. Et cela, aussi bien du côté du neuf que des produits Le Secret Du Masque De Fer occasion. Dès l’arrivée du prisonnier à Pignerol, Marcel Pagnol évoque une garnison de forteresse « en état d’alerte », relevant les craintes de Louvois et Louis XIV de représailles suisses, Roux ayant été arrêté en violation des frontières[25]. Cette lettre donne cependant peu d’informations quant à l’identité de Roux de Marcilly et ses fonctions à Londres, évoquant brièvement un passé militaire[23]. De Ruvigny dénonce également un certain complice nommé Balthazar basé à Genève, il cite le marquis de Castel Rodrigo en Espagne, le Roi d’Angleterre Charles II (cousin germain de Louis XIV) et son frère le duc d’York comme étant bien au fait du complot et en relation avec Roux de Marcilly[24]. Il préfère un voyage plus anonyme, plutôt que d’alerter les localités sur les différentes étapes de la route. Le Secret du Masque de fer - Pagnol, Marcel et des millions de romans en livraison rapide. Marcel Pagnol. Les lieutenants de Saint-Mars sont Guillaume de Formanoir (son neveu) et Blainvilliers (son cousin germain). Le Masque de fer était un prisonnier français mort à la Bastille en 1703, et dont l'identité fait l'objet de nombreuses spéculations. Citant d’autres correspondances entre Louvois et Saint-Mars, Marcel Pagnol relève à nouveau le coût considérable du transfert et des conditions de détentions à Sainte-Marguerite, reconduisant les conditions d’Exilles : Marcel Pagnol cite une note de Saint-Mars à Louvois du 8 janvier 1688, par laquelle il annonce un mémoire de dépenses relatives au prisonnier, en précisant qu’il ne détaille pas « pour que personne par qui il passe [ne] puisse pénétrer autre chose que ce qu’ils croyent. Après un examen complet par 2 historiographes du roi, une première édition des Mémoires paraît en 1830. Dans une lettre du 1er juillet 1669, Colbert, qui n’est pas parvenu à inciter Martin à se rendre à Paris, propose à Lionne « de s’adresser au roi d’Angleterre pour obtenir qu’il laisse arrêter et emmener à Calais cet homme [un certain complice nommé Veyras][27] […] et […] Martin, le valet de Roux », ce que le roi Charles II ne pouvait refuser, du fait que Roux agissait depuis Londres[28]. Un authentique Eustache Dauger a par ailleurs réellement existé, tel Martin le valet de Roux de Marcilly. Les correspondances entre Louvois et Saint-Mars dans les premiers mois de captivité témoignent d’un suivi continuel et scrupuleux de l’état de santé du prisonnier (sérieusement malade en septembre 1669), rappelant à Marcel Pagnol une vieille tradition selon laquelle « lorsqu’un jumeau est malade, l’autre ne tarde pas à dépérir ». Marcel Pagnol le considère comme le grand initiateur de la curiosité populaire au sujet du mystérieux prisonnier. Pour Marcel Pagnol, le texte de Saint-Simon ne fait aucun doute: Louvois a été empoisonné par son médecin Séron[66] sur ordre discret du Roi[67], en raison des secrets qu’il détenait : L’empoisonnement de Fouquet, l’identité du prisonnier au masque de Fer, la mort d’Henriette de France. Marcel Pagnol cite l’héritage de Saint-Mars estimé à près de 5 milliards : De quoi nourrir vos convictions personnelles avec la référence Le Secret Du Masque De Fer si la seconde main fait partie intégrante de vos habitudes d'achat. Engrenage, Le Secret du Masque de Fer 26/08/2018 Sur la route qui mène jusqu’à Engrenage on ne peut louper le mondialement célèbre Château de Versailles, demeure des rois de France, sa Galerie des Glaces, son parc de 800 hectares, les Trianons, le Hameau de la Reine ou encore l’Orangerie. Dans sa lettre à Saint-Mars du 19 juillet 1669 annonçant l’arrivée de Dauger à Pignerol, Louvois dresse des directives quant aux conditions de détention et traitement qui lui sont attribuées. En revanche, les lettres de Saint-Mars envoyées à Paris (ou Versailles) auraient subi une expurge caractérisée. La question financière est l’un des principaux éléments avancés par Marcel Pagnol démontrant selon lui l’importance du prisonnier masqué, réfutant ainsi les thèses l'identifiant à un simple valet : Marcel Pagnol estime le coût des 34 ans de captivité à au moins 5 milliards de Francs[36],[37] au cours des 34 années de détention, sachant qu’il estime celles de Fouquet (16 ans) et Lauzun (10 ans) à 1 milliard. À la suite du décès en 1681 du duc de Lesdiguières, gouverneur d’Exilles, Louis XIV en affecte la succession à Saint-Mars, ce dernier ayant manifesté, dans une lettre à Louvois, une « extrême répugnance [au] commandement de la citadelle de Pignerol ». Marcel Pagnol voit en cette mentonnière une précaution prise afin de masquer une fossette caractéristique. Ces « adoucissements » sont ainsi accordés progressivement : au début de 1679, Fouquet est autorisé à rencontrer le prisonnier Lauzun, puis à recevoir sa famille, dont sa fille autorisée à rester avec lui à la prison de Pignerol, et enfin son homme d’affaires. Le complice de Roux, passant pour son valet Martin, et que Marcel Pagnol identifie à son tour comme le frère jumeau de Louis XIV, est lui aussi arrêté et livré à Calais en juillet 1669, puis conduit à la prison de Pignerol sous la garde du gouverneur Saint-Mars, où il restera jusqu’en 1681. Le contenu du courrier (et les « feuilles volantes » explicatives qui l’aurait accompagné, une pratique courante à l’époque), laisse croire que Louvois ordonne également à Vauroy de ne pas informer son supérieur militaire le comte d’Estrades de l’objet de sa mission, en prétextant faussement la reconduite de déserteurs espagnols. Marcel Pagnol ne donne pas de nom de famille antérieur à « de la Cloche ». Le transfert à la Bastille : Le roi ne donne pas suite à la demande de Saint-Mars quant à des logements « sûrs » sur la route de la Bastille. Le secret du masque de fer. 3 terres seigneuriales : Fouquet et Lauzun auraient communiqué secrètement au moyen d’un trou creusé entre leurs cellules. La Lettre de Louvois du 19 juillet 1669 annonçant à Saint-Mars l’arrivée du prisonnier à Pignerol est retrouvée en 1829 par l'historien Joseph Delort aux Archives nationales. Fouquet se voit condamné au bannissement du royaume, voté à 13 voix contre 9. La reine Henriette de France aurait révélé le secret à son fils Charles II au moment de son couronnement, c’est-à-dire en 1649, après que James et Charles II se sont côtoyés sur l’île de Jersey durant 2 ans environ de 1646 à 1648. Certains prisonniers à la Bastille, notamment des jeunes nobles, demandaient l’autorisation de porter un masque, de manière à ne pas être reconnus par leurs gardiens ou codétenus après leur emprisonnement. Ils constituent en tout cas une preuve de l’existence du prisonnier, qui n’est donc pas une légende. Marcel Pagnol cite ensuite des récits extraits des Mémoires de Saint-Simon, venant dépeindre le roi dans toute sa fourberie. Louis XIV ordonne de rendre le corps à la famille, ce que Pagnol qualifie d’ « odieuse manœuvre » dans la mesure où cette offre est transmise au fils Fouquet 16 jours après le décès du surintendant. Marcel Pagnol croit en la sincérité de cette déclaration, expliquant que Louis XVIII pouvait tenir le secret de son frère Louis XVI, d’un an son aîné, de qui il se sépare en 1791. Louis XIV en prendra d’ailleurs conscience et, sur son lit de mort, soucieux d’échapper à l’enfer des catholiques, s’en remet aux cardinaux de Rohan et de Bissy sur qui il rejette toute responsabilité. L’identification de l’homme au masque de fer à ce valet Dauger est par ailleurs défendue par l’écrivain américain Julian Hawthorne[38], qui n'assimile cependant pas Dauger au frère jumeau de Louis XIV. Marcel Pagnol insiste à nouveau sur la question financière, en l’occurrence les moyens mis en œuvre dans le transfert de « Dauger » et du valet La Rivière et leurs conditions de détention, le tout tenu à un véritable secret d’État: En janvier 1687, Louis XIV accorde le gouvernement des îles de Lérins à Saint-Mars, lui qui se plaignait de la dureté du climat montagnard et serait tombé malade. On lui attribue le nom « Eustache Dauger », le désignant comme étant un simple valet. Achat Le Secret Du Masque De Fer à prix bas sur Rakuten. Si vous êtes fan de lecture depuis des années, découvrez sans plus tarder toutes nos offres et nos bonnes affaires exceptionnelles pour l'acquisition d'un produit Le Secret Du Masque De Fer. Pour appuyer sa thèse selon laquelle Louis XIV aurait ordonné l’emprisonnement à vie de son propre frère, alourdissant la peine par le port d’un masque, Marcel Pagnol retrace plusieurs anecdotes de l’enfance, la royauté et la vie personnelle du « Roi-soleil », révélant un côté vaniteux, cruel et fourbe, allant jusqu’à suggérer plusieurs ordres d’assassinat de personnalités par empoisonnement (notamment le ministre Louvois, voir section « ceux qui savaient »). Étant enfermé dans le même cachot qu’un moine jacobin, il ne détient donc pas de secret dangereux. Marcel Pagnol recense 13 « conditions » qui caractérisent le prisonnier « Eustache Dauger », et permettent d’établir la correspondance avec les informations dont il dispose sur James de la Cloche. Il l’en informe gisant sur son lit de mort, après les sacrements, se livrant à des discours et louanges d’une grande hypocrisie. Guillaume devient lieutenant en 1693 et a très certainement lui aussi accompagné Saint-Mars pour servir les repas du prisonnier. Après l’accouchement, Henriette de France envoie Perronette chez les Carteret, la plus noble famille de l’île de Jersey[7], dont la fille Marguerite élèvera l’enfant, présenté comme étant le fils d’une jeune noble. Plus sérieuses sont les hypothèses concernant Mattioli et Dauger. Nous sommes des agents du roi Louis XV et devons récupérer un cahier en cuir rouge dans lequel il y a les preuves pour démontrer qui est le masque de fer (du moins c'est ce que je pense avoir compris, c'est allé bien vite). Marcel Pagnol remarque cependant que ses réponses évasives laissent croire qu’il sait le secret. Marcel Pagnol cite ensuite une autre preuve avancée par John Lingard identifiant une lettre comme un faux : «. La véritable identité du Masque de fer a fait l'objet, dès l'origine, de nombreuses hypothèses, dont bon nombre ont été abandonnées. Lorsque le prisonnier masqué arrive à la Bastille, « Eustache Dauger » est donc officiellement libéré. On fit gratter et blanchir les murailles de la chambre qu’il avait occupée, on enleva les carreaux pour voir s’il n’y avait pas caché quelque message. S’appuyant sur un ouvrage de Philippe Erlanger[86], Marcel Pagnol cite certaines anecdotes prémonitoires: des louanges et adorations déraisonnables et prématurés (alors qu’il est âgé de moins de 5 ans), une nuit dans des petits lits de camp à St-Germain au moment de la Fronde ; le peuple qui assiège le palais royal et des « factieux » qui s’approchent du lit du petit roi afin de s’assurer de sa présence, mais qui font naître des rancunes tenaces. Lorsque James remet la lettre à Charles II (à Londres au début de 1669), celui-ci lui aurait révélé sa filiation, qu’il tenait certainement de sa mère Henriette de France[20]. target.onselectstart=function(){return false} A sa mort, il fut enterré sous le nom de Marchiali dans le cimetière Saint-Paul et on brûla immédiatement tous les objets dont il s’était servi. À la suite de l’enlèvement de Roux sur leur territoire, les Suisses protestent et réclament le prisonnier. Parmi les hypothèses avancées et aujourd’hui abandonnées, citons : l’ex-surintendant des Finances Fouquet, mort officiellement au début de 1680; Louis de Bourbon, comte de Vermandois, fils naturel de Louis XIV et de Madame de La Vallière, né en 1667 et légitimé en 1669, et qui disparut de la cour et du monde en 1683; un demi-frère aîné de Louis XIV, né de relations adultères d’Anne d’Autriche (hypothèse formulée pour la première fois par Voltaire et reprise par Alexandre Dumas père dans son roman Le Vicomte de Bragelonne); un fils né d’un mariage secret d’Anne d’Autriche avec le cardinal de Mazarin; le duc de Beaufort, mort officiellement au siège de Candie en 1669; un neveu de Jacques II d’Angleterre, le duc de Monmouth. Marcel Pagnol l’estime cependant de bonne foi en admettant qu’il croyait sincèrement être le fils bâtard de Charles II[19]. Le prisonnier aurait été logé dans une chambre voisine des appartements du gouverneur. Marcel Pagnol cite le titre The man behind the Mask. On l’aurait fait passer pour « Martin », le valet de Roux de Marcilly, afin de cacher sa véritable identité. le versement à James de 800 livres sterling qu’il s’engage à lui rembourser[15]. Il semble que le prisonnier rencontré par Renneville ne soit pas le fameux Homme au Masque de fer, du fait de plusieurs éléments divergeant d’autres témoignages : Le prisonnier vu par Renneville ne peut être le comte Matthioli, emprisonné en 1679, soit 26 ans de captivité en 1705 au lieu des 31 ans mentionnés. Saint-Simon évoque Fagon, alors premier médecin de Louis XIV, qui fut accusé d’avoir délibérément trop saigné Barbezieux, entraînant sa mort en 1701. On ignore où exactement se trouve le prisonnier lorsque le capitaine de Vauroy reçoit la lettre de Louvois le, Cette lettre de l’authentique Eustache Dauger de Cavoye, emprisonné lorsqu’il écrit le 23 janvier 1678, fut retrouvée dans les archives familiales de Germaine de Sarret, dont un aïeul avait épousé la sœur de Louis et d’Eustache. Marcel Pagnol souligne le fait que son équipe le suit à Paris: Rosarges qui est promu major de la Bastille, Guillaume de Formanoir administrateur de la grande prison (il partage ces fonctions avec l’abbé Giraud), ainsi que le modeste porte-clefs Antoine Rù, alors que de nombreux porte-clefs exercent à la Bastille. En situant la naissance de James au moment de celle de Louis XIV, c’est-à-dire le 5 septembre 1638, il n’aurait que 8 ans de moins que Charles II né en 1630. Marcel Pagnol cite Constantin de Renneville, emprisonné à la Bastille en 1702, soit avant la mort du prisonnier. James de la Cloche : Sur l’île de Jersey (1657-1668). Ces registres sont des documents à usage personnel (tel un aide-mémoire), non officiels, dont l’authenticité et la sincérité ne sauraient être contestées. Find helpful customer reviews and review ratings for Le Secret du Masque de Fer at Amazon.com. Lamoignon trouve moyen d’impliquer Fargues dans un meurtre commis en période trouble, ce pourquoi Fargues sera arrêté puis exécuté malgré la protection de l’amnistie. » Il évoque également le port du masque à la Bastille, y compris lors des examens médicaux. Voltaire s’interroge également quant au nom italien qui lui est attribué, faisant très certainement référence à l’acte de décès. Marcel Pagnol qualifie une telle version « inacceptable », mais souligne tout de même le fait que le livre fut imprimé en Hollande sans nom d’auteur, ce qui prouve que l’identité du prisonnier masqué était toujours un important secret d’État en 1745, soit 42 ans après sa disparition. La Rivière – Valet de Fouquet au cours de son emprisonnement à Pignerol, il aurait lui aussi appris le secret du prisonnier « Dauger ». Voltaire reprend la plume après les publications en 1768 de son ennemi Élie Fréron. Or ce Fargues qui, au moment de la Révolte de Paris, avait suscité des haines de la cour, et notamment du cardinal Mazarin, avait choisi de se retirer discrètement et se faire oublier. chapitre précédent)[31]. En 1657, Marguerite épouse Jean de la Cloche qui donne son nom à James[8]. Voltaire s’étonne par ailleurs de telles mesures d’emprisonnement et de secret d’État dans le cas d’un simple confident subalterne. Quant à la sépulture, Marcel Pagnol évoque une rumeur selon laquelle des drogues ont été introduites dans le cercueil du prisonnier pour consumer le corps, ce qu’il ne croit pas. Marcel Pagnol n’a apparemment pas de certitude sur ce qu’il savait (ou pas)[64]. Le 12 mai 1681, Louvois écrit à Saint-Mars : «, Le 14 décembre 1681, Louvois ordonne à Saint-Mars d’habiller de neuf les deux prisonniers (Dauger et la Rivière), précisant «, Dans sa lettre du 11 mai 1681 à du Chausnoy, commissaire des guerres, Louvois évoque «, D’après Iung (Vol.1244), Saint-Mars perçoit à Exilles pour les deux prisonniers, Marcel Pagnol donne les dimensions du cachot de Saint-Marguerite, qu’il est possible de visiter, estimant son coût de construction, ajouté à celui du logement de Saint-Mars, à, Pour le cachot des îles, Saint-Mars obtient un crédit de, Saint-Mars décrit la « petite cérémonie » à Barbezieux dans sa lettre du. L’appellation « Louis le Grand », lui fut attribuée par une assemblée de notables sur son ordre propre, et non pas décernée par l’Histoire pour la grandeur de sa royauté. En 1678, Matthioli est chargé par le duc de Mantoue de négocier secrètement la vente à Louis XIV de la place forte de Casal (dans l’actuel Piémont), véritable point stratégique proche de la frontière française, ce pourquoi il sera généreusement récompensé par Louis XIV. Les prisonniers sont transportés au moyen d’une litière. Converti au catholicisme en 1667, il se présente à l’Institut des novices jésuites de Rome en avril 1668. Louvois laisse entendre que le captif n’entre pas dans les tarifs-repas d’un soldat ou d’un officier, mais qu’il fera rembourser «, Le transfert à Exilles se fait de nuit, de manière clandestine dans la mesure où Saint-Mars n’en informe pas le gouverneur D’Harleville. Réserver. Une lettre de Louvois à Fouquet, datée du 6 février 1680, semble toutefois confirmer la mort de Basile : « Monsieur, j’ai appris avec bien du déplaisir la mort de Monsieur votre frère, je vous supplie d’être persuadé que je prends toute la part que je dois à la douleur que cette nouvelle vous a donnée. D’après Marcel Pagnol, Oliva a certainement versé cette somme à James, croyant l’authenticité des lettres et des garanties royales. Voltaire en conclut qu’il avait été enlevé peu après la mort du cardinal Mazarin en 1661, ce qui s’avère inexact[75]. Il repart ensuite pour Londres fin 1668, où il aurait conspiré contre Louis XIV aux côtés d’un certain Roux de Marcilly, dénoncé et exécuté en juin 1669. Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube. Le 12 juin 1669, alors que la conspiration est déjà avérée et que tout est réuni pour condamner Roux, Lionne informe Colbert qu’un certain « Martin », valet de Roux, est très vivement attendu en France par le Roi. Louis XIV, se sentant dupé et ridiculisé, le fait enlever puis emprisonner à Pignerol en mai 1679 puis sur l'île Sainte-Marguerite où il décède en 1694, très vraisemblablement d’épuisement à la suite du trajet à pied de Pignerol aux îles, une centaine de kilomètres.